Fini, tout est fini... Malgré tout le bien que je pense de Blosxom,j'ai décidé de laisser la gestion de mon blog à WordPress, excessivement populaire dans le monde des outils de blog.
Cette décision vient après une attaque plutôt inattendue de comment spam, qui est arrivée le jour suivant la création d'un nouveau post... Bloquer les vieux posts n'est plus suffisant, et la gestion nécessaire pour laisser passer un commentaire valide devenait vraiment trop contraignante. Par ailleurs, cela fait un petit moment que Blosxom n'a pas évolué et la gestion du plugin registry devient un peu chaotique.
Bien sûr, je vais regretter la simplicité de la gestion des posts: une simple arborescence, avec des fichiers texte bruts, la beauté de l'écriture du code en perl, etc., mais dans le long terme, WordPress me permettra de contrôler plus facilement l'ensemble, même s'il ajoute la lourdeur du php et d'une base de donnéees MySQL derrière.
Le flux RSS de ce blog doit donc être transféré à celui-ci, alors que le blog en soi reste toujours à la même adresse.
Il me reste encore à modifier le CSS pour créer un design vraiment personnel (pour l'instant, j'utilise un thème généreusement fourni par la communauté de WordPress, tout de même plus élégant que ceux créés par les geeks de blosxom, il faut le dire!), mais tous les posts et commentaires ont déjà été transférés.
J'ai mis à jour ma galerie
avec ces quelques photos prises
lors de la soirée de Noël du bureau et j'en ai profité pour m'amuser un peu et
toutes les passer en noir et blanc.
À quoi bon laisser de la couleur, lorsque celle-ci ne fait que distraire? Le noir et blanc permet au contraire d'éliminer les détails de couleur parasites, comme les traînées de lumières pendant de longues expositions, effacer les reflets du flash sur les visages et de surexposer les visages de manière subtile, pour éliminer les imperfections de la peau, technique appréciées par les dames!
À part ça, la soirée était plutôt sympathique, même si toujours trop
courte. La bouffe aussi était très réussie, ainsi que le stand de dégustation
de vin, victime de son succès, puisque les retardataires n'auront pas eu le
privilège de goûter aux fins vins de Bordeaux sélectionnés pour l'occasion.
La partie la moins plaisante de la soirée reste le fait qu'avec mon appareil photo sur l'epaule, j'ai parfois l'air du gars de service engagé pour prendre les photos de la soirée (et qui boit et mange pendant le service!). Cela m'a valu à 2 ou 3 reprises d'être agrippé par le bras par ce que j'appelle volontiers un sale oyaji qui m'ordonne de prendre une photo de lui avec une fille, sur laquelle il a dû fantasmer toute l'année. Je prends tout de même la photo pour lui et il me laisse partir sans même me remercier. Je garde tout de même la satisfaction d'avoir pris la photo et d'avoir une autre preuve, s'il en fallait, que les sales pervers pathétiques sont encore là parmi nous au Japon...
Pour ceux qui s'interrogeraient, le manque cruel de mises à jour de ce blog
est principalement dû à un manque de temps et de motivation: le froid aura eu
raison de mon courage à même prendre des photos, alors que le manque de temps
m'empêchait de développer celles qui traînaient sur mon disque dur. Pour
l'instant, je préfère passer du temps avec Eiko et préparer ce Noël et ce
passage à la nouvelle année, que j'espère un peu plus souriante que cette année
2005, qui m'aura épuisé professionnellement parlant.
Chose promise
dans le post
précédent, chose due, je poste les images d'une petite journée passée avec
Eiko à Nikko,
fin novembre.
Je n'avais pas eu le temps de poster les images plus tôt que cela, à cause d'un emploi du temps chargé au bureau. Dans le fond, ça m'arrange, puisque cela me permet d'alimenter ce blog aujourd'hui, malgré le manque de nouvelles ces derniers temps.
Nikko, facilement atteignable depuis Tokyo après deux
petites heures de train en partant de Asakusa, est une destination immanquable.
Un vieux dicton japonais dit d'ailleurs à propos de Nikko: "Never say great
without seeing Nikko". Désignés héritage culturel de l'UNESCO depuis 1999,
les temples de Nikko se distinguent de ceux que l'on a l'habitude de voir à
Kyoto, par l'abondance
de détails sur les décorations qui tranche avec la sobriété des temples
shintoïstes japonais. Le Toshogu (東照宮), le plus célèbre des temples à
Nikko abrite plusieurs bâtiments bouddhistes, ornés de magnifiques dragons
sur leur façade.
Parmi les ornements célèbres, on comptera les trois singes illustrant le "See No Evil Hear No Evil Speak No Evil", ou aussi le Nemuri Neko (眠り猫), le chat dormant, qui est censé représenter la paix dans le monde, puisque le chat continue de dormir malgré la présence de statues d'oiseaux juste à côté.
Un peu plus haut dans la montagne, on arrive à la Cascade
Kegon (華厳滝), haute de 97 mètres, très impressionnante, même s'il faut
savoir faire preuve d'un courage certain pour aller l'admirer, depuis la
plateforme où le vent glacé vous pénètre le corps!
Pour se réchauffer, rien ne vaut un bon bol de Udon, une soupe de nouilles à base de riz, avec un morceau de Yuba, des lamelles faites à partir des films formés pendant la préparation du tofu, une spécialité de Nikko.
Malgré le froid qui y régnait, ce petit voyage d'une journée à Nikko a été
plus qu'appréciable, histoire de se donner un petit bol d'air en sortant de
Tokyo. La meilleure période pour s'y rendre reste fin Octobre, pour apprécier
des feuilles rouges, ou même un peu plus tard en hiver, quand la neige aura
recouvert tout Nikko d'un blanc éclatant, pour ceux qui n'ont pas peur du
froid.
Pour les assidus d'entre vous qui l'auraient remarqué, shiromi.com était inaccessible pendant quelques jours. Si vous lisez ceci, cela signifie que le problème est maintenant réglé :-).
Victime de son succès, shiromi.com a surchargé le serveur sur lequel il était hébergé, probablement à cause de nombreux accès à la galerie de photos. Afin de ne pas pénaliser les autres sites hébergés sur la même machines les administrateurs ont jugé préférable de temporairement suspendre mon site.
Dans le principe, cela ne me dérange pas outre mesure. La partie ennuyeuse, c'est que ce genre de trucs arrive toujours quand je suis en déplacement et quand je suis le moins disponible pour m'en occuper! Cette fois-ci, c'était pendant un passage à New York pour le boulot, la dernière fois, pendant notre voyage de noces.
Heureusement, un groupe de fidèles fans m'ont averti du problème, qui a donc pu être réglé rapidement, après un simple coup de fil à mon hébergeur. Désolé, donc, pour ceux qui ont été privés de trépidantes aventures sur shiromi.com, je vais me faire pardonner avec le post de demain!
Pour le
troisième volet de ce triptyque, nous nous sommes rendus à Sanzen-in (三千院),
au nord de Kyoto, dans la matinée, mais déjà, le temple grouillait de monde.
Il semble en effet que cet héritage culturel désigné par l'UNESCO soit un
passage de choix pour les cars de touristes, particulièrement nombreux alors
que l'on approchait du weekend.
Ce n'est pas grave, nous prenons notre temps et essayons de profiter d'un
peu de calme entre deux arrivées de bus. La journée précédente ayant été
épuisante, nous avions décidé de passer plus de temps dans le temple et de
limiter les transports en bus. Ce n'est d'ailleurs pas une mauvaise idée, car
cela nous permet de découvrir les petits détails du temple, comme cet endroit
bien particulier, d'où l'on peut apercevoir le reflet
des momijis, ou comme ces bols
de thé, délaissés après le passage de quelques japonaises venues apprécier
le calme du jardin.
En continuant notre
exploration du temple, impossible de manquer les diverses statuettes
disséminées ci
et là dans le temple.
Le reste de la journée sera passé tranquillement autour de la gare de Kyoto, à acheter les essentiels omiyage pour Eiko et pour les collègues de bureau. On en profite pour prendre des photos souvenir d'écolières japonaises, dans leur uniforme de la marine, elles-mêmes ravies que des "gaijins" viennent à leur encontre: dans la liste de leur devoirs, elles étaient chargées de poser quelques questions à des étrangers pour pratiquer leur anglais!
Ce voyage
aura vraiment été grandiose, un excellent break du bureau pour se demander
pourquoi tout le monde ne se retrouve pas dans un temple pour admirer la nature
exercer sa magie :-).
C'est décidé, nous allons essayer de voyager davantage au Japon avec Eiko, pour découvrir tous ces petits endroits que l'on ne pense voir que dans les livres. Après plus de six ans passés au Japon, il est temps que rattrape le temps perdu!
Pour le deuxième
jour à Kyoto, encore plus motivés que la veille, nous nous sommes levés à 4:30am
pour aller visiter le fameux Kiyomizudera (清水寺), un des rares temples ouverts
dès 6am. Surprise, notre motivation semble être encore plus forte que celle des
Japonais, pourtant légendaire, puisque nous sommes seuls à attendre le bus en
grelottant à 5:30am à la station de Kyoto. Battre des Japonais sur une visite
d'un des temples les plus visités est une prouesse dont on restera fiers, même
si elle nous a tout de même coûté quelques précieuses heures de sommeil...
Arrivés
comme prévu peu avant 6am, une petite attente avant l'ouverture officielle du
temple me permet de prendre une photo
au lever du soleil, ou même sous la lune,
pleine ce jour-là. Il est cependant encore un peu tôt pour bien voir le
temple, peut-être est-ce la raison pour laquelle les Japonais, plus sages,
préfèrent venir plus tard et profiter pleinement de la lumière du jour
éclairant le temple...
On devine cependant que les momijis sont timides sur la vue lointaine du temple. Le pic sera certainement la semaine prochaine, mais on se console en ayant le plaisir de se promener dans le temple encore désert et de prendre le temps d'apprécier les détails, comme celui de ces momijis qui se faufilent parmi d'autres arbres, comme une rivière de couleur.
Prochaine étape,
Eikando (永観堂), réputé pour être un des plus beaux endroits au Japon pour
admirer les momijis, c'est du moins ce qui était marqué sur la brochure
récupérée au Kyotokan quelques jours
auparavant (chacun des sites est d'ailleurs marqué comme "un des plus beaux
endroits pour voir les feuilles rouges", le choix a été difficile!). Le
temple n'ouvrant qu'à 9am, nous avons pris le temps de nous promener dans Sannenzaka
(三年坂), le quartier resté traditionnel dans Kyoto ou de passer par les
environs de Nanzenji
(南禅寺), pour bien nous allécher quant à la beauté du Eikando...
Arrivés sur place, nous sommes tout de suite subjugués par la vivacité
des couleurs, l'arrangement du temple et de son jardin, avec son lac
intérieur, son arrangement de cailloux
finement ratissés, même les feuilles
qui flottent sur le bassin intérieur semblent s'être accordée pour mener une
danse.
Après s'être abreuvés de couleurs, nous avons réservé l'après-midi à la visite du jardin du Tenryuji (天竜寺), marqué comme étant un des plus avancés dans l'évolution des momijis par le petit rapport que l'on nous a donné à la réception de l'hôtel. Le quartier étant excessivement populaire et presque commercial, c'est sans peine que nous trouvons un petit restaurant de soba qui a vue sur Arashiyama (嵐山), et sur les tireurs de charettes qui proposent aux tourises de les accompagner pour une visite des temples aux alentours.
Là encore, quand on pensait que l'on avait tout vu, c'est
encore avec émerveillement que nous découvrons un jardin d'une densité
de feuilles rouges si surprenante que l'on ne sait plus où donner de la
tête.
Sur la route du Jojakkoji (常寂光寺), on ne manque pas de passer par la forêt de bambous, toujours impressionnante. Le Jojakkoji terminera une journée fructueuse, aussi bien qu'épuisante. La visite du temple est apaisante par l'aménagement de son jardin, et par la simplicité majestueuse des arbres à l'intérieur.
Finalement de retour à l'hôtel, je téléphone à Eiko pour lui
faire part de la magie qui nous a bercés toute la journée, mais aussi pour lui
dire que je vais me coucher, il est à peine 8:30pm. Ça la fait rire. Pilou et
moi, on est épuisés mais satisfaits de notre longue journée avec lever aux
aurores. Un plan de mecs, comme on dirait ;-).
Me voilà finalement de retour de
ce fameux voyage tant attendu à Kyoto,
les 16-17-18 Novembre. Parti en compagnie de Pilou,
un collègue passionné de Japon, nous sommes revenus avec les yeux pleins de
rouge flamboyant, de jaune abondant et de vert, encore timide, car c'était
évidemment la saison des momiji (紅葉), un moment très attendu par beaucoup de
Japonais, à raison.
Cette année, les
érables auront été légèrement en retard par rapport aux années précédentes,
comme quoi, on a beau être japonais, quand on a autant d'admirateurs, on peut
se payer le luxe de se faire un peu attendre. Du coup, même pendant la
période de la deuxième moitié de Novembre, d'habitude idéale pour voir une
explosion de couleurs, il a fallu minutieusement sélectioner les temples à
visiter pour apaiser notre soif de rouge ;-).
Sous les conseils avisés du personnel de l'hôtel, nous nous sommes donc
dirigés vers la montagne, là où les feuilles auront été exposées au subtil
mélange de froid et de soleil requis pour faire tourner au rouge les érables.
Le voyage commence donc à Jingoji
(神護寺), dans la région de Takao (高雄). Dès la sortie du bus, on devine
que le trajet de plus d'une heure pour se rendre en montagne en valait la
peine. La dernière portion du trajet vers le temple se fait à pied dans les
escaliers, ce qui permet de s'arrêter prendre une tasse de thé en contemplant
les feuilles rouges autour de cette petite place,
comme le fait ce prêtre.
Dans le temple aussi, les allées du temples sont
bordées de rouge,
et même la fine pluie qui nous a surpris pendant notre visite n'a pas suffi à
des dizaines de Japonais à s'émerveiller comme nous et à lancer des "kirei!
kirei!" toutes les trois minutes. C'est néanmoins juste à l'extérieur de
Jingoji que j'ai trouvé le paysage le plus impressionnant. Au milieu des
autres arbres, des momijis se sont glissés pour s'exprimer de jaune
et de rouge
Nous finissons cette matinée par une visite du Kozanji (高山寺), légèrement décevant après le Jingoji, mis à part cet arbre orange qui captait la lumière du soleil de manière hypnotique.
Dans l'après-midi, nous faisons un passage obligé au Kinkakuji
(金閣寺), le célèbre pavillon d'or, qui lui aussi commençait à montrer ses
momijis, soit devant
le temple-même, soit dans le jardin,
à l'arrière.
Finalement, la journée s'achève par
un repas de cuisine traditionnelle de Kyoto dans Gion, le quartier de
divertissement de Kyoto, où l'on peut parfois croiser des geishas affairées le
soir. Ce ne sera pas notre cas, les rues étaient pratiquement désertes ce
jour-là, un jour de semaine certainement...
Compte tenu du nombre d'images à traiter (et de la longeur déjà excessive de ce message!), j'ai divisé la galerie en trois parties, qui correspondent aux trois jours de ce petit voyage. Les messages pour annoncer la disponibilité des photos pour les deuxième et troisième jours suivront bientôt!
C'est avec un peu d'anxiété que je suis sorti hier avec mon grand angle
16-35mm greffé à mon 5D, ne sachant pas s'il passerait le test fatidique des
bords "mous". Non pas que je sois excessivement maniaque sur la précision de
l'autofocus, du vignetage ou autres, comme certaines personnes des de forums de
DPReview, mais je me demandais tout de
même si l'objectif était exploitable, surtout vu l'utilisation que je compte en
faire à Kyoto la semaine prochaine...
À mon grand réconfort, tous les
petits défauts décriés sur l'Internet sont plutôt marginaux, compte tenu de la
qualité de l'image. Mon 16-35 m'a vraiment surpris par la netteté de ses
images, une chose que je n'avais pas remarqué à ce point avec mon 10D
alors.
Il me tarde vraiment de partir pour Kyoto... Non seulement, Kyoto est probablement un des endroits les plus incroyables à visiter au Japon tant c'est magnifique, mais cela va aussi me permettre de prendre un petit break du bureau, où le rythme a été infernal depuis trois mois. Le faible nombre de mises à jour de ce site en est la conséquence directe et les semaines sont longues lorsque l'on n'a pas pris de vacances depuis Février!
Saluons la victoire du Japon
contre l'Espagne aujourd'hui, lors d'un match qualificatif pour la coupe du
monde 2011, on se demande d'ailleurs s'il y a un joueur qui sera encore dans
l'équipe à ce moment-là!
Un match peu brouillon, mais avec quelques beaux essais, notamment celui-ci, action capturée par Guillaume qui m'avait emprunté mon appareil à ce moment-là, où le joueur japonais a traîné plusieurs opposants avec lui, avant d'abattre son bras juste assez long pour marquer l'essai. A noter les mines réjouies des spectateurs, heureux du spectacle de cet essai vers la fin de la rencontre.
L'automne se fait de
plus en plus sentir, et les feuilles brûnissantes dans Tokyo ne font
qu'aiguiser mon impatience à partir pour Kyoto dans deux semaines avec un ami
venu découvrir le Japon. J'espère que les koyo (紅葉), les fameuses feuilles
rouges, seront de sortie pour l'occasion. Je frétille rien qu'à l'idée de
retourner à Kyoto exactement 4 ans après mon dernier passage.
À l'époque, j'y étais allé avec mon premier DSLR, un fidèle Canon EOS D30, que je ne savais pas encore maîtriser: j'avais pris toutes mes photos en format JPG, ce qui avait rendu des couleurs bleutées difficiles à rattraper par la suite... Cette fois, j'espère que je pourrai utiliser mon nouveau 5D, comment ne pas rêver de meilleur endroit pour se faire plaisir avec un appareil photo?
D'ailleurs, quelque chose me dit que nous ne serons pas seuls: les hôtels étaient presque tous complets lorsque j'ai réservé le nôtre (impossible d'obtenir une chambre dans un ryokan). D'ailleurs, pour deux nuits, on ne pourra pas faire autrement que les passer dans deux hôtels différents. Même histoire pour le train: il faudra se lever de bonne heure pour trouver une place assise, car je n'ai pas pu réserver de siège dans l'espace non fumeur. Il restait bien une place dans le compartiment fumeur, mais après 3h30 de voyage dans le brouillard à s'empoisonner les poumons, il m'aurait fallu passer une journée à récupérer!
En attendant ce petit voyage, je surveille de près les sites Internet qui font rapport de l'état des feuilles rouges au Japon, en particulier ceux de goo ou de walker plus, ce dernier présentant l'avantage de montrer des photos des différents endroits. Plus spécialisé sur Kyoto, ce site se présente comme un weblog, avec des photos de Kyoto prises pratiquement tous les jours.
Pour terminer, je vais partir bien équipé, avec mes objectifs habituels 50mm, 100mm, 16-35mm, mais aussi ma dernière acquisition, le dernier Canon 70-300mm, une focale qui me manquait dans quelques situations et qui pourra être utile pour prendre des photos d'arbres et de nature, même si cela me demande d'apprendre une toute autre manière de prendre des photos. La photo ci-dessus a d'ailleurs été prise avec cet objectif.
Après une semaine relativement agréable, d'un point de vue climatique, ce
samedi aura encore été pluvieux à Tokyo, du moins pour ce que j'en ai vu
aujourd'hui: j'étais scotché au bureau (il en a fallu des mètres et des mètres,
quel gâchis...) pendant la pluplart du temps où le temps était encore
clément...
Tant pis, j'avais trop envie d'utiliser mon appareil photo, alors j'ai pris mon courage à deux mains, et mon attirail de l'autre, et j'ai fait une petite balade sous la pluie, pour trouver ce joli magasin en bois, à la fenêtre rouge, qui ressortait bien sous la pluie.
Je ne le répèterai jamais assez: je suis sérieusement tombé amoureux de mon petit Canon EOS 5D. Même avec une exposition de plus de 20 secondes, l'image qui est sortie était sans aucune trace de bruit numérique et d'une netteté à se rouler par terre...
Ceci dit, j'espère tout de même que le temps va s'améliorer, parce que ça commence à en devenir frustrant!
Pour ce long weekend, tout le
monde s'est retrouvé chez les parents d'Eiko samedi dernier, pour une fois de
plus célébrer les progrès de la petite Karin, qui arrive maintenant à marcher
sans problèmes et à dire quelques mots, même si la majorité de son langage
reste du "カリン語".
Les photos ont été fièrement prises avec mon nouveau Canon EOS 5D, qui m'a clairement impressionné par la qualité de ses images en 800ISO sans flash, la justesse des couleurs, même en mode auto white-balance, son auto-focus précis (je n'ai jamais eu un taux de réussite aussi important en basse lumière), et la taille de son écran LCD pour visualiser les photos.
Les photos sont disponibles dans la section privée de la galerie, uniquement accessible qu'avec login et password. Les non-habitués qui souhaitent voir des photos prises avec le 5D devront donc patienter encore un peu!
C'est du moins la première chose à laquelle j'ai pensé lorsque j'ai regardé pour la première fois à travers le viseur de mon nouvel appareil, le Canon EOS 5D, le tout dernier appareil numérique de chez Canon. En effet, il a la particularité d'avoir un capteur "full frame", contrairement aux autres appareils réflexes numériques, qui n'utilisaient que la partie centrale de l'objectif, car possédant un capteur plus petit.
Du coup, on sent que l'on rend aux objectifs toute leur dignité, surtout les grands angles, comme mon 16-35mm, qui était vulgairement équivalent à un 25-56mm sur mon ancien appareil.
L'autre chose frappante, lorsque l'on prend l'appareil en main, est de constater la taille de l'écran LCD pour la visualisation des images et menus. Il est gigantesque, faisant presque toute la hauteur de l'appareil! Rien que pour ca, ça mériterait presque d'acheter l'appareil, tellement il est rendu facile d'apprécier la photo prise.
Même après un épluchage approfondi des magazines photo, des forums sur l'Internet parlant du 5D, et même après avoir cru que l'on savait tout de l'appareil, on est quand même soufflé par les performances et la qualité du matériel... Si seulement celui-ci pouvait aussi rendre le photographe meilleur par la même occasion! ;-)
Parmi les autres bonnes surprises, l'ergonomie et la rapidité de l'autofocus, que les possesseurs d'un 20D connaissent déjà, mais qui faisaient cruellement défaut au 10D, dans certaines situations. N'oublions pas non plus l'incroyable quasi-absence de bruit numérique sur les photos, même à 800ISO, pratique pour les photos d'intérieur.
L'appareil est un vrai plaisir à manier, absolument tout est à la hauteur de mes espérances (et de son prix, un peu élevé tout de même). Parmi les effets secondaires, on citera le poids des photos, qui rendent mes cartes mémoire de 1Gb ridicules, une utilisation plus élevée de la mémoire dans Photoshop, mais pour obtenir des photos d'une qualité exceptionnelle, c'est bien peu cher payé. Le dernier petit point, presque choquant la première fois pour un possesseur du 10D, est le bruit de l'obturateur, bien plus lourd que celui du 10D, voire inquiétant, mais au final, je m'y suis fait et je le trouve presque agréable, il donne l'impression d'un appareil solide et bien construit (oui, je sais, ce sont des considérations presque machistes!)
Je sais qu'il y a des impatients, là-dehors, qui attendent des photos du 5D, mais il a fait un temps de cochon à Tokyo ce week-end et je n'ai pas vraiment eu d'occasions de prendre de jolies photos qui sauraient rendre justice à mon nouvel appareil... Je vais essayer d'en poster aussitôt que j'aurai obtenu une photo digne de ce nom!
Il semble que le Japon soit passé dans son mode "automne",
de la même manière que l'image que l'on a des Japonais à faire les choses:
rapidement et formellement. Depuis une bonne semaine donc, les températures
ont brutalement chuté, les feuilles commencent à brûnir, bref, tout le monde y
met de la bonne volonté pour respecter ce changement de saison.
Tous? Pas vraiment. Une poignée d'irréductibles journées à la chaleur accablante continuent de résister à l'autorité et frappent parfois, pour nous rappeler que l'été n'était pas si loin, comme c'était le cas pendant la journée de dimanche. La situation semble néanmoins être de nouveau en main et le forcené a été maîtrisé, puisque ce matin, la météo annonce de la pluie pour aujourd'hui et demain, tout ce qu'il y a de mieux pour faire un début de semaine typique au bureau (similaire à la théorie que nous partageons avec Fred, que les rentrées de classe se font toujours sous la pluie).
Le bon côté
des choses: la lumière d'automne est bien plus agréable que celle d'été,
beaucoup plus dure en pleine journée. Celle d'automne, au contraire, semble
envelopper le paysage rigoureusement d'une onde dorée, qui fait le bonheur des
photographes avertis.
Voilà donc trois photos dans la galerie Tokyo 2005, prises en fin de journée hier, mais j'espère pouvoir en prendre bien davantage dans les semaines qui viennent.
Comme promis, Eiko et moi sommes allés voir Charlie et la Chocolaterie de Tim Burton, qui est resté fidèle à soi-même dans ce film décalé mais envoûtant. La vraie surprise ne vient pourtant pas du film en lui-même, mais plutôt de ce que j'ai appris en achetant les billets de cinéma.
Tout d'abord, je ne saurais que trop recommander d'aller aux Virgin Toho Cinemas, à Roppongi Hills: les salles y sont modernes et spacieuses, mais l'avantage sur tous les autres cinémas est que l'on peut acheter les places via Internet en réservant sa place. Finies donc les queues sans fin pour se ruer dans la salle et espérer avoir une place convenable, ou même tout simplement avoir une place (certains cinémas vendent plus de billets qu'il n'y a de places assises, les personnes se retrouvent donc debout pendant toute la durée du film...). Une fois la réservation faite, les billets ayant été payés au préalable par carte de crédit sur l'Internet, on se présente aux guichets électroniques, on tapotte son code et paf, voilà les billets tant convoités. Si en plus, on a la chance d'avoir un téléphone Docomo qui supporte le Felica (le portefeuille électronique intégré au téléphone), il suffit juste de présenter son téléphone portable devant la machine pour voir les billets arriver instantanément.
Enfin, la vraie bonne nouvelle, c'est que tous les 1ers jours du mois, le Virgin Toho Cinéma propose les places à 1,000円, au lieu des aberrants 1,800円 habituels. Je ne sais pas si c'est général à tous les cinémas, mais c'est plutôt une bonne nouvelle pour aller au cinéma pour pas trop cher, surtout si l'on s'y prend suffisamment à l'avance pour avoir des places sympathiques :).