Le plugin Midnight Sepia pour Photoshop donne un effet intéressant sur une photo de forêt.
Sans sortir de chez soi, on trouve parfois des motifs très graphiques, et ce n'est seulement qu'aujourd'hui que je me suis rendu compte de la série de livres rouges et blancs qui traînaient sur mon étagère, avec un joli effet de reflet du prestigieux nom de Herb Ritts dans le livre du non moins prestigieux Henri Cartier-Bresson, deux styles très différents, mais que j'apprécie énormément de manière égale.
Voici une autre version de la même photo, avec une petite retouche sous Photoshop. J'essaie de jouer un peu avec les effets de Photoshop en ce moment, pour essayer de comprendre comment les photographes de Chromasia, smudo ou Photogranny (pour ne citer qu'eux) arrivaient à produire des photos aussi visuellement agréables, composition et qualité de la photo en soi mises à part.
À ceux qui disent que Photoshop dénature une photo, je répondrais que ce n'est pas beaucoup différent de ceux que les experts en tirage photo font pour les photos argentiques: accentuation des contrastes, méthode de l'Unsharp Mask pour rendre la photo plus nette, etc., tout cela (et plus!) existe dans les deux domaines argentique et numérique. Seulement, peu de personnes ont assez de matériel pour faire le tirage d'une photo argentique eux-mêmes. C'est le labo photo qui s'en occupe pour eux et cette étape devient transparente.
Souvent, même, dans les labos photos grand public, les photos sont traitées automatiquement, sans réelles précautions, l'étalonnement se faisant sur la première photo, toutes les suivantes sortent avec le même rendu, d'où des photos plutôt plates, par rapport à ce que l'on peut obtenir avec plus d'application, dans son propre labo (numérique ou non).
Ce n'est pas vraiment la photo en soi qui importe, c'est plutôt le message que le photographe souhaite délivrer. En l'occurence, parfois, le message est plus clair lorsque légèrement modifié.
Suis-je une petite tâche sombre moi-aussi, lorsque je marche dans la rue, la tête à moitié relevée pour me diriger vers la station de métro? Les gens s'amusent-ils de ma silhouette lorsque mon ombre, fidèle et pourtant volage, se joue de moi dans mon dos?
Parfois, je me dis qu'il vaut mieux regarder les ombres des gens, parfois plus intéressantes et plus drôles que les personnes-mêmes. On aurait moins de chances d'être déçu par la personnalité et l'étroitesse d'esprit de ceux, qui justement n'ont pas fait l'effort de voir les autres autrement que par la façon dont ils les imaginent.
Une photo d'une poignée de porte japonaise, simple mais efficace pour illustrer la technique de calibration de la balance des blancs pour un appareil numérique.
J'ai en effet fait acquisition hier de trois cartes de gris qui reflètent la lumière à 18%, pour la modique somme de 1680円 (auxquels il faut retrancher les points de biiique bique bique bic-ca-me-ra). Quand j'y pense, je me demande pourquoi je n'ai pas fait ça plus tôt: c'est incroyable de payer une fortune pour un appareil numérique et ses objectifs et avoir des couleurs complètement décalées, alors qu'une simple calibration restitue les vraies couleurs.
Cette photo a en fait été prise en intérieur, à la lumière d'une lampe tungstène, qui aurait certainement rendu la photo complètement jaune, si j'avais utilisé le mode automatique de l'appareil.
Si vous n'avez pas été terrassé par la nullité du jeu de mots dans le titre et que vous faites de la photo, ces quelques lignes peuvent peut-être vous intéresser.
Voici quelques photos pour illustrer l'utilisation de la calibration des balances de blanc sur mon appareil photo avant la prise. Je pense que c'est peut-être une des premières fois que les couleurs sont réellement fidèles à la réalité, sans être influencées par la lumière ambiante. La plupart du temps, elle ne me dérange pas, en particulier en soirée avec des copains: elle permet de restituer l'atmosphère de la fête. Mais dans d'autres situations, je préfère restituer les couleurs telles que je les vois réellement.
Pour y parvenir, il suffit de prendre une photo d'un morceau de papier à 18% de gris de manière à ce qu'il recouvre entièrement l'image. À defaut d'avoir ça sous la main, une feuille de papier blanche fait aussi l'affaire (attention à ce qu'elle soit entièrement opaque pour ne pas fausser les couleurs nécessaires à la calibration).
L'appareil ainsi calibré prend en compte la nouvelle référence pour les blancs et la lumière ambiante est ignorée au profit d'un blanc plus blanc que blanc, pratique pour restituer les couleurs (et pourtant, je n'ai jamais travaillé dans une agence de pub pour de la lessive) et les tons de peau naturels dans le cas de portraits.
Voilà, c'était un message à caractère informatif.
On reprend les mêmes et on remet ça. Ou presque. Cette photo de la Roppongi Dori, telle qu'on la voit depuis le bureau a pratiquement déjà été prise il y a 6 ans, au moment où je m'amusais avec mon premier appareil numérique. On peut d'ailleurs constater que la qualité des appareils numériques a bien progressé depuis (quant aux talents du photographe derrière, c'est moins évident ;-)).
Cette photo a tout de même un petit plus: observez bien et vous apercevrez le mont Fuji (富士山 Fuji-san, et non Fujiyama, comme il est trop souvent mal appelé en France). En effet, Alfonso au bureau, alerte comme jamais, m'a fait remarquer en fin de journée que le vent furieux avait chassé tous les nuages et que l'on avait une vue superbe sur le mont Fuji depuis le bureau.
Cette photo remplace celle de la petite maison dans la prairie que j'avais prise en Suisse, dans la galerie de mes photos préférées.
A macro shot of a beautiful tulip that Eiko brought back from her drawing class. This picture has just made it to my gallery of favorites, replacing this picture of the guitar player at "Jazz Is"
Picture taken inside Torafuku, a restaurant that shines by the quality of the food (I recommend the grilled fish 焼き魚), as much as by the atmosphere that reigns there. The restaurant is always crowded, showing a 15m line if you go around noon.
As a result, today's service was just deplorable: we received the dishes 20 minutes after the order, and we realized that the waiter had made a mistake in the order and had brought us the wrong dish.
If you want to go, manage to get there and place your order before 11:45am at the latest (this is actually true for any restaurant in business districts). You will then be guaranteed to spend a wonderful time.
A picture taken in a hurry in Ueno, on a rainy day, the camera in one hand, the umbrella in the other one.
This picture is the last bit of warm sunlight that I could steal from the Japanese sky, which seems more shy to unveil its golden tribute lately. We probably had too much during last summer and it is now time to look ahead and to face the rainy Automn.
The featured piece of art is the Hibiki sculpture, at the Karajan Plaza, in Ark Hills. Recently renovated, it now proudly stands in front of the Suntory Hall again.
I like the evening light that gives a totally different look to things, wrapping object with a smooth and warm light.
All of a sudden, the mere everyday's life objects become subjects of fascination for that short period of time, just before the sun sets.
Those few pictures were taken in our new neighborhood, around 6pm yesterday.
I especially like the texture of stone, which I find always very photogenic.
Picture taken in Ark Hills, next to the former Asahi TV premises, one morning before going to work.
Somehow, I feel that ever since the major companies in this building started to move to more fancy ones such as Roppongi Hills, Ark Hills has been showing a certain peacefulness behind some apparent activity, close to making it look like a deserted city.
This is especially true at 8am, when the shops are slowly opening their doors and the staff is mechanically preparing the scene for people who haven't come yet.
Ark Mori Building is struggling to renew its look and keep attractions up, while knowing that its killer sister (Roppongi Hills is also a Mori Building) is actually drawing all the attention.
I went to Harajuku and to Meiji Jingu on Sunday with Ratana to show him around some most interesting places, like those gothic girls who gather on Sunday afternoon in front of Yoyogi Koen, the rockers dancing all day long and more seriously, Meiji Jingu shrine.
Although it was not "taian" (大安, the best days to get married in Japan - note that since my own wedding, I became especially aware of that kind of things, as well as so many other wedding-related things that have absolutely no interest in an everyday's conversation!), there were about three weddings going on at the same time.
I didn't have all my lenses with me, just the old good 50mm but I tried a few shots, practising for Fred's wedding next month.
I will have the honour to be one of the photographers and
I wish to give Fred and Mari a nice gift under the form of a nice series of
wedding pictures.
For that, I've been studying the pictures of our own wedding and I will try a
few artistic shots.
In the meantime, this 5-minutes session was a good indicator for me and shows me how fast and mobile you have to be during the wedding. We'll see how well I will have learnt by June 26th!
While I was waiting for the Shinkansen to Osaka in the station of Tokyo, I noticed this interesting pillar and thought it'd make an interesting picture.
Notice the bottle of water (50cl at most!), which is supposed to be used in
case of fire!
I can totally picture the person in charge of this platform rush to get the
bottle and try to stop the fire with this ridiculous amount of water!
Anyway, I like the picture for the texture of the rusty pillar and the nice bokeh effect in the background and the mixture of orange and blueish colours.
It's been a while since the last
time I posted a message here...
I was about to do so last week for setsubun, when I noticed that Fred had
already told the story I wanted to tell
in its finest details!
Actually, for the last few weeks, Eiko and I
have been pretty busy preparing the wedding: picking the kimono, finding a
place for the second party (nijikai), making the invitations, etc.
There's still so much to be done and the actual date is coming so quickly!
Anyway, I thought I could take out my camera out for a change, just in case
there would be something to snap.
The results are not great pictures but
I kind of like them, especially the one
taken on the escalator: the camera being still compared to the escalator and
using a long exposure time, I like the contrast between the moving shadows and
Eiko remaining still.
The other one is
a picture of the huge Takashimaya Building, shared together with Tokyu
Hands.
I like the monotony of the repeating square cells and the faceless shapes of
the people going in and out, contrasting again with the green and almost
amusing hands of the "Tokyu Hands" neon sign.
Hopefully, when we have more time after the wedding, I'll be able to go and take some pictures in daylight again.