J'ai mis à jour ma galerie avec ces quelques photos prises lors de la soirée de Noël du bureau et j'en ai profité pour m'amuser un peu et toutes les passer en noir et blanc.
À quoi bon laisser de la couleur, lorsque celle-ci ne fait que distraire? Le noir et blanc permet au contraire d'éliminer les détails de couleur parasites, comme les traînées de lumières pendant de longues expositions, effacer les reflets du flash sur les visages et de surexposer les visages de manière subtile, pour éliminer les imperfections de la peau, technique appréciées par les dames!
À part ça, la soirée était plutôt sympathique, même si toujours trop courte. La bouffe aussi était très réussie, ainsi que le stand de dégustation de vin, victime de son succès, puisque les retardataires n'auront pas eu le privilège de goûter aux fins vins de Bordeaux sélectionnés pour l'occasion.
La partie la moins plaisante de la soirée reste le fait qu'avec mon appareil photo sur l'epaule, j'ai parfois l'air du gars de service engagé pour prendre les photos de la soirée (et qui boit et mange pendant le service!). Cela m'a valu à 2 ou 3 reprises d'être agrippé par le bras par ce que j'appelle volontiers un sale oyaji qui m'ordonne de prendre une photo de lui avec une fille, sur laquelle il a dû fantasmer toute l'année. Je prends tout de même la photo pour lui et il me laisse partir sans même me remercier. Je garde tout de même la satisfaction d'avoir pris la photo et d'avoir une autre preuve, s'il en fallait, que les sales pervers pathétiques sont encore là parmi nous au Japon...
Pour ceux qui s'interrogeraient, le manque cruel de mises à jour de ce blog est principalement dû à un manque de temps et de motivation: le froid aura eu raison de mon courage à même prendre des photos, alors que le manque de temps m'empêchait de développer celles qui traînaient sur mon disque dur. Pour l'instant, je préfère passer du temps avec Eiko et préparer ce Noël et ce passage à la nouvelle année, que j'espère un peu plus souriante que cette année 2005, qui m'aura épuisé professionnellement parlant.