Comme prévu, nous sommes retournés chez les parents d'Eiko pour célébrer Ohinasama, et pour faire la fête à Karin, remise de son petit rhume.
Voici donc quelques photos supplémentaires pour agrémenter une galerie déjà bien remplie.
Cette rencontre a par ailleurs été l'occasion de montrer l'album photo créé par iPhoto aux parents et aux grands-parents, et comme prévu, tout le monde a mis les petits défauts techniques de côté pour apprécier les photos bien rangées dans l'album.
Le plus gros défaut était une faible résolution des photos (malgré des images originales en 300 dpi, celles imprimées semblaient l'être en 150 dpi), et il se trouve que c'est quelque chose de paramétrable! Les curieux des forums d'Apple ont en effet découvert qu'il suffisait de modifier la plist de iPhoto pour changer la propriété BookTargetImageDPI et changer sa valeur à 300 dpi. Il me tarde de commander un nouvel album pour tester ça!
Voilà, j'y ai mis plus de temps que prévu, mais j'ai enfin terminé de trier/convertir/retoucher les photos de mariage de Terry et de Yoko, une chouette cérémonie dans un restaurant à Nihombashi.
Il s'agissait évidemment d'une réception de mariage à la japonaise, c'est à dire que la famille des mariés était au fond de la pièce pour faire place aux amis plus proches (ce sont eux les vrais invités et il faut qu'ils puissent profiter du spectacle), les entrées et sorties des mariés sont grandioses, avec musique ce circonstance, les discours et autres évènements sont placés judicieusement pour que les invités aient le temps de manger, tout en profitant du spectale, etc. Rien à dire, les Japonais sont vraiment très organisés dans tout ce qu'ils font!
Le tout s'est bien déroulé, dans une très bonne atmosphère, parfois dans les larmes (de joie et d'émotion, cela va de soi), et tout le monde gardera le souvenir d'une réception réussie pour un très beau couple.
Pour ma part, j'ai essayé de donner à Terry et à Yoko un joli cadeau en prenant autant de photos que je le pouvais, en essayant de me souvenir des pages étudiés quelques jours auparavant dans The Art of Wedding Photography: Professional Techniques with Style.
Je ne prétends pas avoir des photos qui égalent en qualité celles d'un professionnel, mais j'espère avoir tiré quelques leçons du livre, qui est très bien expliqué avec beaucoup de photos, qui aident à se mettre en condition et à ne pas passer à côté des moments importants d'un mariage. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne s'agit justement pas des moments des poses photo lors du couper de gâteau ou des discours. Au contraire, il faut arriver à capturer tous les autres petits détails qui rappeleront au couple l'atmosphère et la bonne humeur de ce jour où tous leurs amis se sont retrouvés pour les célébrer.
J'ai pour l'instant mis toutes les photos en vrac, mais il faudra faire le tri pour en sortir un joli album de mariage.
Eiko a aujourd'hui exposé une œuvre d'ikebana, à Ginza, au 7ème étage du Matsuzakaya. L'exhibition était très réussie, contenant près de 150 pièces, renouvelées tous les deux jours. Celle d'Eiko sera encore visible demain (lundi 14), pour les chanceux dont le travail leur permet d'aller se déplacer jusqu'à Ginza.
Je ne m'attendais honnêtement pas à voir autant de styles différents et c'était vraiment intéressant de voir ces démonstrations d'élégance florale, dans une apparente simplicité qui laisse pantois. Et pourtant, il y a tant de travail en jeu, avant de donner le dernier coup de balai pour enlever les derniers morceaux d'écorces éparpillés sur le présentoir et d'ouvrir les portes aux visiteurs.
En réalité, la courbure des branches, les tiges pointant vers le ciel, ou même le nombre de fleurs sur une branche, rien n'est laissé au hasard et il faut minutieusement tout préparer en tordant les branches, pour qu'elles prennent la forme voulue, sans pour autant choquer la nature et garder un équilibre général.
L'exhibition comprenait également des pièces un peu moins traditionnelles, mais ma préférence reste toujours avec la simplicité et la pureté dans la forme. Ne ratez pas non plus cette pièce, dont la branche brisée évoque le mont Fuji.
Voici quelques photos de cette exhibition. J'aurais voulu en prendre davantage, mais l'affluence de l'évènement n'a pas rendu la tâche facile...
On en a aussi profité pour faire deux ou trois portraits marrants dans un restaurant à l'ambiance sympatique (le Café Bleu, à Ginza). Photos d'Eiko ou la mienne disponibles dans la section privée de ce site.
Quelques photos prises à Nezu aujourd'hui, un vieux quartier de Tokyo, non loin de Ueno. On y trouve entre autres le sanctuaire de Nezu, caractérisé par ses portillons rouges, mais c'est surtout l'atmosphère de la vieille ville que l'on apprécie, avec les vieilles maisons en bois disséminées ici et là.
En marchant un petit peu, on trouve aussi To-dai, une abréviation pour la prestigieuse université de Tokyo (Tokyo Daigaku), très impressionnante par la taille de son campus.
Une chouette journée à découvrir un quartier de Tokyo, malgré la grisaille du temps aujourd'hui. Du coup, j'en ai profité pour passer la plupart des images en noir et blanc, une association qui marche plutôt pas mal, je trouve, pour des vieux quartiers de Tokyo.
Depuis que j'ai vu ces vidéos absolument géniales des messages à caractère informatif et depuis que je me suis procuré le DVD, les conversations au bureau ont pris un tout autre sens et je passe mes journées à replacer des phrases mythiques telles que "tant que Berthier n'aura pas pris ses responsabilités..." ou "ça va redonner un sérieux coup de fouet pour redynamiser les forces vives de la boîte".
Il s'agit de vidéos d'entreprises, détournées et doublées avec des paroles absurdes et avec des clichés d'une esthétique d'un autre temps, et pourtant on se rend compte que la vie de bureau n'est pas si différente de celle caricaturée dans ces séquences, dont on se moque volontiers.
Le site internet propose des options de visionnage des séquences, via une interface télématique pratique, moyennant une simple acquisition des protocoles électroniques. Ne ratez pas les vœux du président, une de mes séquences préférées, ou bien le jeu de détente du tableau à flèches.
Un formidable moment de détente, seul ou en famille.
Signé: Eddie, adepte de la pierre de Shakra.
Les amoureux de la cuisine nipponne se réjouiront d'apprendre l'existence du site de cuisine-japonaise.com, qui, non content de vous proposer une liste de recettes suffisamment longue pour vous tenir occupé pendant de longs mois, dispose aussi d'un lexique des aliments, ustensiles avec photos à l'appui.
Vous y trouverez aussi un astucieux calendrier (voilà le lien pour le mois de février), qui marque les dates des diverses célébrations au Japon, ainsi qu'une description des coûtumes qui vous permettront de mieux comprendre l'esprit Japonais autour de la table. En bref, une excellente leçon de culture Japonaise, au travers de l'art culinaire.
Pour la petite histoire, c'est quand même un collègue de bureau en France qui m'a montré ce site, pour m'expliquer ce qu'était un makisu. J'avais l'air malin après 6 ans au Japon! Donc merci à Pierre B. de Paris, qui partage le même goût raffiné de la cuisine nipponne, même s'il semblerait qu'il soit tout de même plus impliqué et mieux documenté que moi!
De la neige en mars hier matin, alors qu'il fait un soleil radieux aujourd'hui. La météo au Japon n'a pas fini de m'étonner.
Pourvu qu'il fasse un temps agréable pour le mariage demain.
Sur un sujet totalement différent, je viens de recevoir l'album photo commandé via iPhoto et il est vraiment fantastique. D'un point de vue technique, il y aurait certainement des choses à améliorer (résolution de l'image qui a été réduite lors du transfert par iPhoto, résolution d'impression), mais le sentiment général est très bon et je persiste à penser que c'est une excellente idée de cadeau: les mises en pages sont originales et mettent bien en valeur les photos, la qualité du papier et de la reliure est excellente, et bien sûr, l'émotion des photos suffit à compenser les petites failles techniques.
Suis-je une petite tâche sombre moi-aussi, lorsque je marche dans la rue, la tête à moitié relevée pour me diriger vers la station de métro? Les gens s'amusent-ils de ma silhouette lorsque mon ombre, fidèle et pourtant volage, se joue de moi dans mon dos?
Parfois, je me dis qu'il vaut mieux regarder les ombres des gens, parfois plus intéressantes et plus drôles que les personnes-mêmes. On aurait moins de chances d'être déçu par la personnalité et l'étroitesse d'esprit de ceux, qui justement n'ont pas fait l'effort de voir les autres autrement que par la façon dont ils les imaginent.