Fini, tout est fini... Malgré tout le bien que je pense de Blosxom,j'ai décidé de laisser la gestion de mon blog à WordPress, excessivement populaire dans le monde des outils de blog.
Cette décision vient après une attaque plutôt inattendue de comment spam, qui est arrivée le jour suivant la création d'un nouveau post... Bloquer les vieux posts n'est plus suffisant, et la gestion nécessaire pour laisser passer un commentaire valide devenait vraiment trop contraignante. Par ailleurs, cela fait un petit moment que Blosxom n'a pas évolué et la gestion du plugin registry devient un peu chaotique.
Bien sûr, je vais regretter la simplicité de la gestion des posts: une simple arborescence, avec des fichiers texte bruts, la beauté de l'écriture du code en perl, etc., mais dans le long terme, WordPress me permettra de contrôler plus facilement l'ensemble, même s'il ajoute la lourdeur du php et d'une base de donnéees MySQL derrière.
Le flux RSS de ce blog doit donc être transféré à celui-ci, alors que le blog en soi reste toujours à la même adresse.
Il me reste encore à modifier le CSS pour créer un design vraiment personnel (pour l'instant, j'utilise un thème généreusement fourni par la communauté de WordPress, tout de même plus élégant que ceux créés par les geeks de blosxom, il faut le dire!), mais tous les posts et commentaires ont déjà été transférés.
J'ai mis à jour ma galerie avec ces quelques photos prises lors de la soirée de Noël du bureau et j'en ai profité pour m'amuser un peu et toutes les passer en noir et blanc.
À quoi bon laisser de la couleur, lorsque celle-ci ne fait que distraire? Le noir et blanc permet au contraire d'éliminer les détails de couleur parasites, comme les traînées de lumières pendant de longues expositions, effacer les reflets du flash sur les visages et de surexposer les visages de manière subtile, pour éliminer les imperfections de la peau, technique appréciées par les dames!
À part ça, la soirée était plutôt sympathique, même si toujours trop courte. La bouffe aussi était très réussie, ainsi que le stand de dégustation de vin, victime de son succès, puisque les retardataires n'auront pas eu le privilège de goûter aux fins vins de Bordeaux sélectionnés pour l'occasion.
La partie la moins plaisante de la soirée reste le fait qu'avec mon appareil photo sur l'epaule, j'ai parfois l'air du gars de service engagé pour prendre les photos de la soirée (et qui boit et mange pendant le service!). Cela m'a valu à 2 ou 3 reprises d'être agrippé par le bras par ce que j'appelle volontiers un sale oyaji qui m'ordonne de prendre une photo de lui avec une fille, sur laquelle il a dû fantasmer toute l'année. Je prends tout de même la photo pour lui et il me laisse partir sans même me remercier. Je garde tout de même la satisfaction d'avoir pris la photo et d'avoir une autre preuve, s'il en fallait, que les sales pervers pathétiques sont encore là parmi nous au Japon...
Pour ceux qui s'interrogeraient, le manque cruel de mises à jour de ce blog est principalement dû à un manque de temps et de motivation: le froid aura eu raison de mon courage à même prendre des photos, alors que le manque de temps m'empêchait de développer celles qui traînaient sur mon disque dur. Pour l'instant, je préfère passer du temps avec Eiko et préparer ce Noël et ce passage à la nouvelle année, que j'espère un peu plus souriante que cette année 2005, qui m'aura épuisé professionnellement parlant.
Chose promise dans le post précédent, chose due, je poste les images d'une petite journée passée avec Eiko à Nikko, fin novembre.
Je n'avais pas eu le temps de poster les images plus tôt que cela, à cause d'un emploi du temps chargé au bureau. Dans le fond, ça m'arrange, puisque cela me permet d'alimenter ce blog aujourd'hui, malgré le manque de nouvelles ces derniers temps.
Nikko, facilement atteignable depuis Tokyo après deux petites heures de train en partant de Asakusa, est une destination immanquable. Un vieux dicton japonais dit d'ailleurs à propos de Nikko: "Never say great without seeing Nikko". Désignés héritage culturel de l'UNESCO depuis 1999, les temples de Nikko se distinguent de ceux que l'on a l'habitude de voir à Kyoto, par l'abondance de détails sur les décorations qui tranche avec la sobriété des temples shintoïstes japonais. Le Toshogu (東照宮), le plus célèbre des temples à Nikko abrite plusieurs bâtiments bouddhistes, ornés de magnifiques dragons sur leur façade.
Parmi les ornements célèbres, on comptera les trois singes illustrant le "See No Evil Hear No Evil Speak No Evil", ou aussi le Nemuri Neko (眠り猫), le chat dormant, qui est censé représenter la paix dans le monde, puisque le chat continue de dormir malgré la présence de statues d'oiseaux juste à côté.
Un peu plus haut dans la montagne, on arrive à la Cascade Kegon (華厳滝), haute de 97 mètres, très impressionnante, même s'il faut savoir faire preuve d'un courage certain pour aller l'admirer, depuis la plateforme où le vent glacé vous pénètre le corps!
Pour se réchauffer, rien ne vaut un bon bol de Udon, une soupe de nouilles à base de riz, avec un morceau de Yuba, des lamelles faites à partir des films formés pendant la préparation du tofu, une spécialité de Nikko.
Malgré le froid qui y régnait, ce petit voyage d'une journée à Nikko a été plus qu'appréciable, histoire de se donner un petit bol d'air en sortant de Tokyo. La meilleure période pour s'y rendre reste fin Octobre, pour apprécier des feuilles rouges, ou même un peu plus tard en hiver, quand la neige aura recouvert tout Nikko d'un blanc éclatant, pour ceux qui n'ont pas peur du froid.
Pour les assidus d'entre vous qui l'auraient remarqué, shiromi.com était inaccessible pendant quelques jours. Si vous lisez ceci, cela signifie que le problème est maintenant réglé :-).
Victime de son succès, shiromi.com a surchargé le serveur sur lequel il était hébergé, probablement à cause de nombreux accès à la galerie de photos. Afin de ne pas pénaliser les autres sites hébergés sur la même machines les administrateurs ont jugé préférable de temporairement suspendre mon site.
Dans le principe, cela ne me dérange pas outre mesure. La partie ennuyeuse, c'est que ce genre de trucs arrive toujours quand je suis en déplacement et quand je suis le moins disponible pour m'en occuper! Cette fois-ci, c'était pendant un passage à New York pour le boulot, la dernière fois, pendant notre voyage de noces.
Heureusement, un groupe de fidèles fans m'ont averti du problème, qui a donc pu être réglé rapidement, après un simple coup de fil à mon hébergeur. Désolé, donc, pour ceux qui ont été privés de trépidantes aventures sur shiromi.com, je vais me faire pardonner avec le post de demain!