Les cigales à Tokyo nous offrent le plaisir de leur chant depuis quelques semaines, celui-ci semblant d'autant plus puissant que la chaleur nous accable.
On trouve ci-et-là des carapaces de cigales fraîchement abandonnées, preuve que celles-ci ont achevé leur patiente mutation, après avoir passé plusieurs années sous terre, pour finalement passer à peu près un mois à se reproduire, en séduisant les dames avec leur chant pour les mâles.
Ça, c'est ce que j'appelle de la patience! Alors bon courage les chtites cigales, et profitez bien ce petit mois!
J'ai récemment fait l'acquisition de deux objets qui continuent de me fasciner. Le premier, acheté mercredi dernier à l'occasion d'une visite au tout dernier des Apple Stores, celui de Shibuya, à quelques pas du Parco, est la Mighty Mouse, la fameuse souris d'Apple à plusieurs boutons qui viendront choquer certains amoureux de la simplicité de la souris originale à un bouton.
En ce qui me concerne, j'avais réussi à faire abstraction du deuxième bouton, en utilisant le clavier pour simuler le bouton manquant (j'ai plus souvent les mains sur le clavier que sur la souris, de toute manière), mais la petite molette pour faire défiler les pages manquait cruellement.
C'est maintenant réparé et même amélioré, car à la place d'une molette, c'est une astucieuse petite bille qui est disponible, permettant de naviguer dans toutes les directions. Le bouton droit est également là, sans vraiment l'être, car c'est en effet la même coque qui recouvre la souris, sans portion découpée au milieu pour délimiter les boutons, qui aurait grandement nuit à l'élégance ce cette souris.
Le deuxième est de toute évidence l'objet dans la photo en haut de cet article (voilà comment retenir l'attention de l'audience pour qu'elle lise jusqu'à ce point!): tout simplement génial, c'est un doraemon qui vole! Pour mémoire, Doraemon est un personnage de manga ultra populaire au Japon et en Asie, qui a la forme d'un petit chat bleu, à qui il manque les oreilles (mangées par une souris robot, selon l'histoire). Plein de petits gadgets, ceux qui ont fait rêver des milliers de petits Japonais comptent la dokodemo-door, une porte magique qui permet de se rendre n'importe où, et le takekoputa, une petite hélice qui se met sur la tête, et qui permet de voler.
Le rêve est maitenant devenu réalité, comme me disait Eiko, ou du moins, à moitié, puisqu'une ingénieuse société a sorti un doraemon avec deux hélices (un peu moins élégantes que dans le manga, mais bon), qui permettent au doraemon qui abrite un petit moteur de s'envoler! L'effet est saisissant et il me tarde de montrer ça à tout le monde, quand quelqu'un sera de passage chez nous! D'ailleurs, je me demande si je ne vais pas m'accrocher ça sur la tête et m'envoler pour aller au bureau lundi...
Jean-Paul nous a invités à voir le feu d'artifices d'Odaiba depuis son appartement, à Akasaka. Depuis celui-ci, nous avions supposé que nous aurions une bonne vue sur le spectacle estival, puisque l'on pouvait voir un petit morceau du Rainbow Bridge.
La réalité a en fait dépassé nos espérances, car si le feu d'artifices n'était pas à l'endroit où nous l'attendions, la vue était plutôt dégagée pour assister au spectacle qui se jouait entre 2 immeubles devant nous.
Pratiquement tout le monde était en tenue de circonstances, Eiko, Kaori, et même Jean-Paul avaient sorti leur yukata, traditionnellement portés pour les chaudes soirées d'été, que l'on voit souvent les soirs de feu d'artifices. J'étais pour ma part simplement vêtu de jeans et de T-shirt, (au même titre que d'autres irréductibles comme Franck et Yuki, mais je me disais que c'est effectivement bien sympathique de sortir habillé comme ça, pour une belle soirée d'été.
L'été est une des périodes de l'année au Japon, où l'on se souvient que quelque part, les Japonais ont su rester simples et garder les habitudes d'autrefois, où les gens du village se retrouvaient pour danser et célébrer les évènements ensemble.
Grâce à un collègue du bureau, toujours dans les bons coups, nous avons pu avoir des places de choix pour un match de NFL opposant les Colts d'Indianapolis aux Falcons d'Atlanta, au cours d'un match d'exhibition au Tokyo Dome, samedi dernier. Je n'y connaissais pas grand chose au football américain, mais Hiro m'a expliqué quelques bases, suffisamment pour comprendre ce qu'il se passait sur le terrain!
En réalité, peu m'importait les règles, le plaisir d'assister à un tel match venait plutôt de l'ambiance dans les stade, et du spectable qu'offrent les cheerleaders pendant tout le match: chaque arrêt de jeu (et il y en a beaucoup!) est une opportunité pour danser et attiser le public, toujours avec le sourire.
Les quelques photos du match sont malheureusement petites, mon objectif le plus long (135mm) ne m'ayant pas permis de cadrer suffisamment serré comme je l'aurais souhaité, ni de réduire la profondeur de champ pour mettre en valeur les joueurs, pour les faire ressortir du fond... Une image découpée m'a tout de même permis d'avoir une photo de Peyton Manning, reconnu pour être le meilleur quarterback de la NFL en ce moment.
Pour davantage de photos, la galerie de Hiro est bien fournie, il avait la chance d'avoir un objectif plus long que le mien. Il y a aussi dans cette galerie, un preuve de notre seconde de célébrité, avec notre passage à la télévision, sur la chaîne ESPN, pour laquelle le cameraman nous avait demandé de nous agiter devant la caméra (Hiro prenait un break à ce moment-là, malheureusement!).
Quelques photos du feu d'artifices à Gaienmae en début de semaine, le lundi soir. Étrange jour pour un feu d'artifices; l'intention était peut-être de limiter le nombre de personnes en jouant sur le fait que beaucoup ne pouvaient pas partir du bureau pour assister au spectacle, qui commençait à 19:30.
Ça n'a malheureusement pas aidé à rendre l'accès plus aisé et les bons plans que nous avions soignement préparés (au moins deux bonnes heures auparavant: "bon, on se retrouve aux alentours de là ou on s'était vus la dernière fois, et puis on avise") avec Fred et Seb sont tombés à l'eau, et nous avons fini par regarder le feu d'artifices chacun dans notre coin... J'étais pour ma part dans un recoin, derrière les bâtiments, qui me donnait une vue correcte quand les feux étaient hauts, mais qui coupait cruellement le bas du spectacle, laissant seulement filtrer les sons des explosions que l'on devinait superbes.
Par rapport à celui de l'année dernière, ce feu d'artifices me semblait tout de même moins impressionnant, et moins coloré. J'ai néanmoins pu trouver un endroit pas trop plein de gens, dégagé des horribles fils électriques de Tokyo.
De retour de Hong-Kong depuis la semaine dernière, j'ai enfin pu trouver le temps d'ajouter le reste des photos pour compléter la galerie de cette ville qui ne s'arrête jamais. Les diverses photos de collègues m'accompagnant pour quelques verres ou un pour bon repas, ou celle de Lan Kwai Fong (un quartier immanquable pour sortir après le bureau) en témoigneront!
Attention, ma vue de Hong-Kong peut paraître fausse, car c'est principalement les quartiers de Kowloon et de Mong Kok que je montre dans la galerie, mais pour moi, c'est ça le vrai Hong-Kong. Ce ne sont pas les énormes buildings top-modernes qui habritent des dizaines de compagnies différentes, bien que vu de loin, comme de Victoria Peak, la ville a aussi du charme. Quand on se rapproche, ce sont en effet les vieux quartiers ou l'atmosphère chaleureuse d'une rue marchande qui savent restituer tout le charme de la ville.
Que ce soit dans les rues surpeuplées de Mong Kok, en attendant un bus dans la chaleur de la soirée, entouré d'enseignes énigmatiques pour celui qui ne sait pas lire le chinois, il y a dans le vieux Hong-Kong une chaleur qui rassure. Comment ne pas être charmé par ces échaffaudages hauts de plusieurs mètres (voire dizaines de mètres), entièrement faits de bambou?
Macao retient cette chaleur, mais donne en plus une dimension presque vacancière à la ville. On a le même plaisir à déambuler dans les rues à regarder les vieilles habitations ou a trouver une autre rue à l'influence sino-portugaise. Parmi les choses à ne pas manquer, la façade de la cathédrale St Paul ou le temple chinois Ah Ma, et bien sûr l'excellent cuisine portugaise des restaurants locaux.
Finalement, ce petit voyage aura été l'occasion de se rapprocher de collègues de bureau, avec qui je travaille régulièrement, mais que je ne connaissais que superficiellement, et de me faire des nouveaux amis!