Ca en devient une tradition: Eiko et moi sommes encore allés à Shinjuku Gyoen pour Midori no Hi, le jour de la nature au Japon et le premier jour férié de la Golden Week. Les sakura avaient déjà perdu toutes leurs fleurs, laissant place à de belles feuilles vertes sur leurs branches, tandis que le sol était complètement rose, couvert d'un tapis de sakura tombés pendant la semaine. J'avais déjà pris des photos de la scène, il y a 2 ans.
Cette journée nous a également donné un aperçu de ce que l'été sera, avec des températures proches de 25°, qui tranchent avec le froid de la semaine dernière...
Les quelques photos prises aujourd'hui sont dans la galerie, comme d'habitude. La première photo a été prise dans l'agréable jardin de Meiji Kinenkan, où Eiko et moi avons fêté une partie de notre mariage. Le reste des photos vient de Shinjuku Gyoen, y compris la photo du momiji ci-dessus. Le momiji reste un de mes arbres favoris, aussi bien pour son vert éclatant au printemps, surtout lorsque les rayons du soleil est filtré par ses feuilles, que pour son rouge flamboyant en automne.
Au passage: l'entrée de Shinjuku Gyoen est payante et coûte 200 yens (autant dire que ce n'est pas cher payer quand on voit la qualité de l'entretien du jardin), mais pour Midori no Hi, le 29 avril chaque année, l'entrée est gratuite pour inciter les gens à célébrer ce jour écologique.
J'avais bien raté la floraison des sakura il y a 2 semaines. Je me suis consolé en regardant les superbes photos de Fred, mais grâce à Eiko qui a eu la bonne idée de m'amener à Shinjuku Gyoen dimanche dernier, j'ai pu profiter de la 2ème vague, celle des Yaezakura, mais aussi de l'éclatante couleur des autres plantes, ou bien du calme éprouvé sous un bon vieux momiji.
C'est toujours amusant de dire aux copains, qui imaginent Tokyo comme une mégalopole étouffante (les caricatures dans les films n'y sont pas pour rien), que pour moi, c'est une ville relativement relaxante. À vrai dire, je n'ai jamais été aussi proche de la nature que lorsque je suis au Japon, et mes dix jours passés à Paris, il y a deux semaines ont confirmé ce sentiment.
La culture de la simplicité et l'amour de la nature qui sont dans la vie de tout les jours (du moins, celle que je mène avec Eiko) suffisent à abstraire ce que certains verraient comme des nuisances urbaines. Le stress ne s'exprime pas et ne se communique donc pas, l'environnement devient rassurant au lieu d'être inquiétant.
Il y a bien quelques moments où l'angoisse revient, mais elle est de courte durée dans mon cas, quand je compare ma situation à celle que j'aurais pu avoir ailleurs.
Moi, la vie au Japon, je recommande ça à ceux qui ont envie de souffler un peu!
Quelques vues de Paris, lors de mon passage éclair dans la capitale pour affaires. Le temps maussade m'a vraiment fait regretter de ne pas être à Tokyo pendant cette période, mais j'ai aussi eu ma dose de hanami, avec ces sakuras parisiens, même si ce n'est franchement la même chose... Voici d'autres photos prises dans le quartier de La Défense, à l'Opéra de Paris et à Montmartre.
Je n'ai franchement pas eu l'occasion d'en prendre beaucoup plus, à cause de mon emploi du temps chargé et du temps peu clément. J'ai en revanche une bonne collection de photos de collègues du bureau, prises lors de nos soirées arosées, que je posterai sous peu.
Pour fêter notre premier anniversaire de mariage (celui de la cérémonie), Eiko et moi sommes allés hier à l'Imperial Hotel, un prestigieux hôtel entre le parc de Hibiya et la station de métro de Ginza. Au programme: une belle vue sur Ginza et Shimbashi depuis une suite au 24ème étage (qui nous a valu de bien sentir le tremblement de terre à 8:09pm, par ailleurs) et repas au restaurant de teppanyaki, le tout grâce à des coupons gagnés lors d'une lotterie 1,5 ans auparavant, à l'occasion de la soirée de Noël de la boîte.
Le teppanyaki consiste à cuire les aliments devant le client sur une plaque de métal. C'est non seulement délicieux, mais en plus, le chef se débrouille en général pour assurer le spectacle aussi. Les prix sont d'habitude assez élevés pour une soirée, mais restent raisonnables pour un lunch, bien que supérieurs à la moyenne...
Le filet de bœuf est à ne pas manquer pour une soirée au teppanyaki, en particulier lorsqu'il est tendre et cuit à souhait, comme c'était le cas pour nous. Le souvenir que ces photos ramènent me fait d'ailleurs encore saliver...
Une soirée sympathique qui marque avec brio une année de bonheur avec Eiko.
Le travail au bureau ne m'a pas laissé beaucoup de temps pour mettre à jour ce weblog, ces dernières semaines. Ça ne va pas s'arranger, car je pars en voyage d'affaires pour les deux prochaines semaines, ce qui va certainement me faire manquer la saison des cerisiers en fleurs (ohanami) cette année...
Tout le monde attendait les cerisiers pour fin mars, mais le temps particulièrement rude cette année a repoussé la date de quelques semaines. Le pic sera certainement la semaine prochaine, mais je serai déjà à quelque 10,000 kms du Japon à ce moment-là. Avec un peu de chance, il en restera encore dans deux semaines, à condition que la pluie ne ravage pas tout, comme c'est habituellement le cas.
Eiko et moi avons tout de même réussi à trouver un endroit où les cerisiers ont été plus précoces que les autres, entre Ichigaya et Iidabashi. Les quelques photos sont dans la galerie, que j'espère remplir un peu plus à mon retour.