Hier était le meilleur jour de l'année pour admirer une lune bien ronde et manger des dango (団子), petites boules faites de pâte de riz, dont les rondeurs suggèrent celles d'une pleine lune.
À défaut de n'avoir fait ni l'un ni l'autre, voici tout de même une photo montage, prise depuis Takeshita Dori (竹下通り), sur laquelle j'ai ajouté une photo de lune prise le même soir, mais avec un objectif d'appareil photo différent.
Quelques photos prises hier soir, pour un obon matsuri, quelque peu tardif. Il semble que les gens de ce quartier n'hésitent pas à organiser un obon matsuri en plein milieu du mois de septembre pour aller danser ensemble, et après tout, pourquoi se priveraient-ils?
C'est toujours plaisant de voir que l'esprit de village existe encore et que tout le monde se retrouve pour aller danser, même les jeunes, qui un jour auront à propager la tradition un jour eux aussi.
Une journée aussi ensoleillée que ce dimanche dernier nous a invité à nous promener dans Kamakura, à suivre un petit chemin dans la forêt que Seb nous avait indiqué quelques semaines auparavant.
Cela faisait plusieurs années que je n'étais pas retourné dans la région de Kamakura (hormis pour le mariage de Fred), et c'est avec plaisir que j'ai redécouvert des décors de nature japonaise qu'Eiko et moi adorons tant.
Le chemin commence à la station de Kita Kamakura, après une petite heure de train depuis Shimbashi, pour se terminer par la visite du grand Bouddha, le fameux Daibutsu, attraction clé pour des centaines de touristes chaque jour. Cette dernière attraction vaudra d'ailleurs au petit parcours son nom (le Daibutsu Hiking Course).
La balade est agrémentée de quelques temples, ou de sanctuaires comme le Zeniarai Benzaiten (銭洗弁財天), un endroit où l'on peut laver ses pièces de monnaie ou ses billets, et les faire sécher auprès des pots remplis d'encens prévus à cet effet. On dit que l'argent ainsi lavé double...
La brève balade s'achève par une petite visite au Daibutsu, mais le nombre de touristes venus admirer la statue de plusieurs mètres de haut écourte rapidement la visite. À la place, Eiko et moi nous sommes plutôt attardés sur un hôte du temple, un petit écureuil espiègle et timide qui s'est vite faufilé à travers les branches d'arbres au loin des yeux indiscrets de ceux qui sont venus le déranger.