Mako-chan,
toujours pleine de ressources, nous a amenés à Yoyogi pour le festival
Thaïlandais 2005. Outre les magnifiques sculptures
dans des noix de coco ou dans des pastèques, les petits plats bien épicés nous
attendaient pour la modique somme de 500 yens (pour la grande majorité) dans
des stands bien organisés pour accueillir les visiteurs.
Très similaire à un matsuri japonais, ce petit festival a tout de même marqué la différence par la présence de jeunes Thaïlandais qui passaient très bien pour des Thaïlandaises et il faisait bon écouter les explications japonaises pour comprendre qu'ils s'agissaient bien de jeunes hommes...
Après le festival, nous sommes allés à l'Apartment
Café à Omotesando, où Fred et moi avions l'habitude
d'aller. J'en ai profité pour faire une série de photos de mains, que je trouve
très expressives dans une conversation.
Les photos ont été prises à 800 ISO, et pourtant, on serait bien incapable de faire la différence avec du 200 ISO argentique... Il faut dire que la qualité des capteurs des appareils numériques s'est bien améliorée, ainsi que les algorithmes de réduction de bruit numérique. J'utilise pour ma part CaptureOne Pro pour convertir mes images RAW en TIFF puis JPG, avec les profiles de couleurs de Magne Nilsen, même si tout cela est payant (et cher!), car je me suis rendu compte que cela ne servait à rien d'avoir un appareil de qualité internationale et une optique non moins impressionnante, si au final, on n'a pas les bons outils pour restituer les couleurs ou la finesse de l'image, telle qu'elle les mérite.
Finalement, une dernière photo, que l'on
pourrait appeler "mon sac est plus beau que le tien". Au passage, les gens de
la sécurité du department store apprécie visiblement peu les gens qui prennent
des photos à l'intérieur de l'immeuble. J'aurais dû me raser, je devais avoir
l'air d'un terroriste.
Pour finir en beauté, une série de trois photos d'Eiko et de Mako-chan. Cette dernière étant trop timide pour voir les photos exposées publiquement, c'est avec pudeur que j'ai déposé les portraits dans la section privée de la galerie, à l'abri des regards indiscrets.