Pour la Golden Week, nous nous sommes rendus à Kyoto, qui décidément est magnifique à toutes les saisons. J’avais déjà été ébloui, il y a 3 ans, avec les momiji rouges en automne, mais le printemps est tout aussi magnifique, avec un vert grandiose qui enveloppe les temples et sanctuaires de l’ancienne capitale. En s’y rendant encore un peu plus tôt, nous aurions aussi pu voir les cerisiers en fleurs, mais je suppose que ce sera pour une prochaine fois…
Le séjour commence bien, avec la chance que nous avons eu de pouvoir réserver quelques semaines auparavant une nuit dans le ryokan Shiraume (白梅). Le chauffeur de taxi nous explique qu’il faut d’habitude s’y prendre environ 6 mois à l’avance! Le nom et l’emblême de ce ryokan est le prunier. On trouve des motifs de fleurs de pruniers partout, même dans la soupe servie pour le dîner, par ailleurs excellent. Le ryokan donne sur une petite rivière dont le ruissellement produit un son reposant la nuit pour s’endormir. L’hospitalité y est incroyable et la okami-san, la dame propriétaire des lieux a une beauté et une élégance qui subjuguent, au point que l’on croit un instant être de retour quelques siècles en arrière, au temps où les geishas fréquentaient dans ce genre d’endroits.
La balade dans la galerie commence par une sortie nocturne à l’occasion de l’illumination du temple Kodaiji. Bien que le temple ne se trouve qu’à 15 minutes à pied, il faut se dépêcher, car la visite se termine à 22h, ce qui laisse peu de temps après le copieux repas servi dans le ryokan…
Les personnes en charge de la visite de nuit n’ont d’ailleurs pas hésité à me faire comprendre qu’il serait bien que je me bouge un peu, plutôt que de rester trop longtemps à prendre des photos! Alors que j’ajustais les réglages de mon appareil pour cette photo de momiji se reflétant dans la mare, on m’a signalé que le temple était encore grand et qu’il y avait bien d’autres choses à voir… Je finis de prendre ma photo tout de même et alors que je quitte l’endroit pour me diriger vers une autre partie du temple, je vois la même personne qui m’avait suggéré de me dépêcher poser une barrière pour fermer l’accès pour la journée! De toute évidence, certains avaient envie de ne pas rester trop tard ce soir-là !.
Néanmoins, c’était un sage conseil, car les choses à voir dans le temple sont nombreuses. J’ai à peine eu le temps de faire le tour, et de grapiller cette photo de forêt de bambous dans les hauteurs du jardin.
Sur le chemin du retour, je fais un petit détour par Gion, un de mes quartiers favoris de la ville, pour l’atmosphère de vieille ville qu’on y trouve, avec ses restaurants en bois, ses rues pavées et les maikos et geishas qui les arpentent. J’y ai d’ailleurs vu 2 maikos, mais je n’ai pas voulu les déranger en prenant de photos: elles étaient de toute évidence affairées à se rendre dans un restaurant pour divertir quelques clients chanceux.
Le lendemain, nous nous levons aux aurores pour aller à Kiyomizudera, pour éviter la foule qui est toujours abondante dans ce temple célèbre pour sa structure sur pilotis et son eau pure (du moins, c’est d’où son nom vient). Nous faisons bien, car peu de temps avant de partir, les cars commençaient à décharger les centaines de d’écoliers venus en sortie culturelle! On appréciera tout de même ce petit coin de calme dans les escaliers, sous une voûte de momiji.
Nous nous rendons ensuite à Shimogamojinja, un sanctuaire situé dans une forêt naturelle. Dans un coin du sanctuaire, on trouve un magnifique pont japonais, particulièrement mis en valeur par les fleurs au printemps.
Non loin de Shimogamojinja, nous nous rendons à Ho-sen, un salon de thé qui sert de somptueux wagashi et autres délicatesses japonaises. J’en profite pour prendre quelques photos de son jardin magnifique, tout particulièrement le tapis de mousse si bien entretenu.
Prochaine étape dans le prochain post…
1 thought on “Kyoto, c’est aussi joli en vert!”
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