Akasaka vu de Roppongi HillsFred et moi nous sommes donnés rendez-vous au 53ème étage de Roppongi Hills aujourd’hui, pour le dernier jour de l’exposition de Hiroshi Sugimoto au Mori Art Museum, appelée “End of Time” (時間の終わり), une magnifique série de photos en noir et blanc, illustrant des formes mathématiques (celles-là même qui me rappellent amèrement certaines longues minutes devant un tableau noir à essayer de comprendre l’énoncé du problème), des portraits célèbres, comme celui de Henri VIII, la technique utilisée étant de photographier des statues de cire du célèbre musée de Madame Tussaud, elles-mêmes fabriquées à partir de l’interprétation d’une peinture (ça donne parfois un peu la chair de poule…), des longues expositions de deux heures devant un écran de cinéma, etc.

Vue sur Azabu depuis Roppongi HillsOn n’oubliera pas non plus la fin de l’exposition qui affichait une série de photos floues. Selon l’auteur, il a voulu voir si l’essence d’une architecture pouvait transparaître, même sans en percevoir les détails techniques. Comme quoi, quand on prend des photos floues, il faut juste espérer en avoir pris suffisamment pour leur trouver un thème et en faire de l’art… J’ai d’ailleurs beaucoup de photos en réserve qui font très bien transparaître l’essence de mon chat ;).

Hélas, comme cela semble être le cas dans tous les musées japonais, il n’était pas possible de prendre des photos, mais il y suffisamment de références sur l’Internet pour avoir une idée de ce qu’il y avait à l’exposition. Curieusement, nous avons noté avec Fred qu’en France, aussi bien qu’aux Etats-Unis, il était autorisé de prendre des photos dans les musées. Je penche pour l’hypothèse de la gêne générée par les photographes potentiels, qui coupe le flot de visiteurs. Compte tenu du nombre élevé d’amateurs de photo, on comprend que c’est peut-être une décision justifiée.

Vue sur Tokyo en fin de journéeAprès l’exposition, direction vers le Tokyo City View, une vue à 360º du haut du 52ème étage de Roppongi Hills, dont on doit forcément payer l’entrée quand on va au musée (mouais, c’est pas très honnête tout ça, mais bon…). On voit sur cette photo un des nombreux Mori buildings, dont j’ignore le vrai nom, mais tout le monde comprend de quoi on parle quand on le surnomme le “champignon”, à cause de sa forme plus épaisse vers le haut. J’imagine la tête que les honnêtes gens qui habitent aux alentours ont dû faire, quand il ont vu ce bâtiment énorme au milieu de leur quartier résidentiel plutôt plat…

Les deux autres photos sont des photos de Akasaka, en mode apocalyptique et d’un Tokyo bleuté, à la tombée du jour. Ceux qui ont un peu d’imagination reconnaîtront le Mont Fuji à droite, en tout petit. On le voit tout de même mieux sur une photo, que j’avais prise l’année dernière depuis le bureau.

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