Certaines expériences ne peuvent être que vécues… S’il est facile d’être séduit par la beauté d’un jardin japonais comme celui du temple Housenin (宝泉院) à Kyoto, tout en dégustant un bol de matcha, je pense qu’il faut un peu de temps passé au Japon pour apprécier l’expérience plus profondément. C’est du moins mon sentiment, après avoir vu ma propre vision du Japon changer au fil du temps.

Au-delà de la fascination pour l’esthétique des jardins japonais, la spiritualité que l’on y trouve est presque palpable. C’est d’autant plus admirable que la photo ci-dessous a été prise la semaine dernière, en plein hiver, alors que les arbres sont encore dépouillés. C’est donc sans artifices que la Nature se présente devant nos yeux. J’espère qu’à travers cette photo, je peux vous donner un bref aperçu de ce que je ne peux exprimer par des mots.

L'art d'admirer la Nature
L'art d'admirer la Nature

Au passage, j’ai présenté cette photo à un concours interne à la SG. Le thème était rouge et noir (les couleurs de la SG), et bien que le sujet de cette photo ne soit pas vraiment centré autour de ces couleurs, j’espère que les juges seront séduits tout de même (heureusement que le tapis était rouge!). Les résultats du concours seront disponibles le 15 janvier!

9 thoughts on “L’Indicible Expérience du Paisible

  1. Hello ! je suis tombé sur ton blog via un lien sur le site de Radu, y’a des belles photos en tout cas. Bravo pour la participation au concours interne, la photo est cool. C’est marrant de tomber sur une autre photo qui participe, j’en ai envoyé une moi même (http://andreit.free.fr/photos/index.php?p=Red_and_Black) et d’ailleurs j’ai hâte le 20 janvier de voir d’autres participations.
    Bon vent,
    Andrei

  2. Salut Andrei, la photo que tu as proposée est très belle (joli travail de retouche!). Il me tarde aussi de voir les autres photos. Si elles sont toutes aussi belles que la tienne, la compétition va être rude 😉 , mais il en sortira une superbe galerie…

  3. J’ai rate ce concours, mais vu le travail de tous les deux, probablement je n’aurais pas ete a l’hauteur. Bon chance pour “le grand prix”!

  4. D’un côté je comprends ce que tu veux dire, il faut parfois vivre physiquement un moment pour en saisir le véritable enjeu, cela m’est arrivé de nombreuses fois notamment à Nikkô ou au Kiyomizu-dera à Kyôto, les yeux tournés vers les immenses forêts qu’aucune photo ne rendra jamais (tu me diras qu’on a des forêtes en France aussi); d’un autre côté, ta magnifique photo, si elle joue parfaitement son rôle (tenter d’exprimer ce que tu ressens), nous rappelle surtout, à nous autres de l’autre côté du globe (surtout à Paris), que nous n’aurons probablement jamais l’occasion de vivre une expérience similaire puisqu’il faudrait, comme tu le dis justement, laisser son regard changer avec le temps passé sur place!

  5. Oui, je sais, ce post est un peu cruel, non? 😉
    C’est la récompense que l’on mérite pour se priver de saucisson et de bonnes choucroutes (dans un tout autre genre de plaisirs) 😉

  6. Radu, j’aurais adoré voir la photo que tu aurais présentée… Je me suis connecté sur sametime pour te rappeler d’envoyer quelque chose vendredi dans la soirée, mais tu n’étais pas actif, sans doute à cause du décalage horaire… J’espère que ce genre de concours sera reconduit fréquemment. Ça manque cruellement de décoration un peu personnelle au bureau!

  7. Eddie, tu es décidément un poète photographe ; cette photo est poignante…
    C’est bien la dune du Pyla que l’on distingue derrière les pins ?…
    Salut.

  8. Hélas, les juges n’ont pas été aussi généreux que les adeptes de ce blog qui ont laissé un gentil message! Je pense qu’elle était un peu trop hors sujet pour eux… Je la soumettrai à nouveau lorsqu’ils auront un concours dont le thème est “Les Jardins de Kyoto” 😉

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