Me voilà finalement de retour de ce fameux voyage tant attendu à Kyoto, les 16-17-18 Novembre. Parti en compagnie de Pilou, un collègue passionné de Japon, nous sommes revenus avec les yeux pleins de rouge flamboyant, de jaune abondant et de vert, encore timide, car c’était évidemment la saison des momiji (紅葉), un moment très attendu par beaucoup de Japonais, à raison.
Cette année, les érables auront été légèrement en retard par rapport aux années précédentes, comme quoi, on a beau être japonais, quand on a autant d’admirateurs, on peut se payer le luxe de se faire un peu attendre. Du coup, même pendant la période de la deuxième moitié de Novembre, d’habitude idéale pour voir une explosion de couleurs, il a fallu minutieusement sélectioner les temples à visiter pour apaiser notre soif de rouge ;-).
Sous les conseils avisés du personnel de l’hôtel, nous nous sommes donc dirigés vers la montagne, là où les feuilles auront été exposées au subtil mélange de froid et de soleil requis pour faire tourner au rouge les érables. Le voyage commence donc à Jingoji (神è·å¯º), dans la région de Takao (高雄). Dès la sortie du bus, on devine que le trajet de plus d’une heure pour se rendre en montagne en valait la peine. La dernière portion du trajet vers le temple se fait à pied dans les escaliers, ce qui permet de s’arrêter prendre une tasse de thé en contemplant les feuilles rouges autour de cette petite place, comme le fait ce prêtre.
Dans le temple aussi, les allées du temples sont bordées de rouge, et même la fine pluie qui nous a surpris pendant notre visite n’a pas suffi à des dizaines de Japonais à s’émerveiller comme nous et à lancer des “kirei! kirei!” toutes les trois minutes. C’est néanmoins juste à l’extérieur de Jingoji que j’ai trouvé le paysage le plus impressionnant. Au milieu des autres arbres, des momijis se sont glissés pour s’exprimer de jaune et de rouge
Nous finissons cette matinée par une visite du Kozanji (高山寺), légèrement décevant après le Jingoji, mis à part cet arbre orange qui captait la lumière du soleil de manière hypnotique.
Dans l’après-midi, nous faisons un passage obligé au Kinkakuji (金閣寺), le célèbre pavillon d’or, qui lui aussi commençait à montrer ses momijis, soit devant le temple-même, soit dans le jardin, à l’arrière.
Finalement, la journée s’achève par un repas de cuisine traditionnelle de Kyoto dans Gion, le quartier de divertissement de Kyoto, où l’on peut parfois croiser des geishas affairées le soir. Ce ne sera pas notre cas, les rues étaient pratiquement désertes ce jour-là , un jour de semaine certainement…
Compte tenu du nombre d’images à traiter (et de la longeur déjà excessive de ce message!), j’ai divisé la galerie en trois parties, qui correspondent aux trois jours de ce petit voyage. Les messages pour annoncer la disponibilité des photos pour les deuxième et troisième jours suivront bientôt!
pas mal ton petit jetable 😉
ca deforme bien a 16mm
vivement “kyoto contre-attaque” et “le retour de kyoto”
Pas trop mal pour un appareil de rien du tout, hein?… Le 16mm a effectivement un angle incroyable que je n’avais jamais pu expérimenter avec mon D30 et mon 10D. Justice est maintenant rendue, même si les perspectives sont fortement exagérées. Personnellement, j’aime bien, ça donne de la dynamique à la photo!
ha ca! pour de la dynamique ca ne manque pas.
Sur une des photos a 16mm, on dirait que le monsieur marche penche en arriere…
En tout cas, le 5D semble un excellent investissement 😉
Ça doit être une illusion d’optique, c’est qu’à Kyoto, les gens sont très souples ;-)… Oui, le 5D, je ne peux pas en être plus content et mon grand angle retrouve de son panache! Il faut juste que je trouve le temps de l’utiliser un peu plus souvent…
huhu oui ca doit etre le gars qui a double Neo dans Matrix.
oui enfin pas trop souvent quand meme, parce qu’apres il faut qu’on trouve le temps de regarder les photos… 😉